Lualaba : une partie du village Tshabula en proie à la construction anarchique.
Le Village Tshabula, dans la périphérie de la ville de Kolwezi connaît un rythme de construction sans aucun exemple dans l’histoire récente de la province. L’entité du groupement Kazembe dans le secteur de Luilu subit une transformation anarchique qui fera date dans l’histoire du Lualaba. Les matériaux de construction sont acheminés par une interminable procession des gros véhicules.
Au royaume de la construction anarchique à Tshabula les sacs de ciments, moellons, sables, briques sont rois. Le coup de truelles offrent un concert interminable aux passagers. Aucun terrain n’est laissé vide. Les espaces sont désirés. Derrière cet enchantement de construction collectif, les habitants espèrent rencontrer la bonne grâce de la Compagnie Minière de Musonoie pour la délocalisation.
Mais, au milieu de cette euphorie, la réalité douche les espoirs des uns et des autres. La concession sur laquelle des maisons poussent à fière allure est une propriété privée de l’entreprise Redis. En 2020, cette dernière a acquis cette partie comprise entre le dispensaire et le village Pierre Muteba pour y ériger des logements sociaux de ses travailleurs. Le lotissement est bien certifié par les services compétents dont les cadastres.
Vendredi 17 février 2023, le commissaire provincial en charge de la décentralisation a représenté son collègue de l’urbanisme et habitat. Pour le gouvernement, la population doit arrêter avec la construction anarchique à Tshabula. David Malonga a demandé à son tour aux autorités ancestrales d’instruire leurs administrés à l’arrêt immédiat des travaux de construction.
Rédaction : ACTU +243
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Jules ODIMBA
Février 2023