Les enseignants après leur rencontre de restitution des résolutions prises par le gouverneur ad intérim Afani Idrissa Mangala dresse une liste des recommandations. D’abord que, l’autorité réponde à leurs attentes comme le dit Maulumwanda Mukute, secrétaire provincial de la SYECO/Maniema :

« Après avoir restitué les décisions ou les résolutions des pourparlers entre le banc syndical et le banc gouvernementale provincial, il y a eu un débat houleux à l’issue duquel les enseignants ont été vraiment d’accord de reprendre mais sous condition. La première condition est que, tout le monde n’est pas prêt pour aller enseigner le lundi.  Pourquoi ? Parce que, rien n’a été préparé. La seconde les enseignants de Punia qui réclament trois mois d’arriérés des salaires, les enseignants de Kailo et Kibombo qui réclament deux mois d’impaiement  et ceux de Kasongo qui réclament un mois de retard de salaire. Quelle que soit leur bonne volonté, comment peuvent-ils rentrer donner cours aux enfants des autres pendant qu’ils sont incapables de préparer la rentrée scolaire pour leurs propres enfants ? ».

Maulumwanda Mukute ajoute que :

« Alors comme Caritas tarde à payer ces salaires, ces enseignants demandent à l’autorité provinciale de s’impliquer pour que CARITAS puisse leur payer ses salaires au cours de cette semaine, comme ça la semaine du 15 novembre tout le monde va reprendre les cours. Et ils veulent que l’autorité provinciale signe un arrêté définissant clairement ce qui doit revenir aux NU et NP pour que cette catégorie d’enseignant puisse aussi avoir le courage et avoir le cœur à l’ouvrage pour reprendre les cours ».

les Elevés des plusieurs établissements scolaires  par contre, ont repris le chemin de l’écoles ce lundi 8 novembre dans plusieurs provinces de la RDC. les syndicats des enseignants ont décidés de suspendre le mouvement de graves en attendant que le gouvernement réponde a leurs revendications, de son cote, le gouvernement congolais par le biais de son ministre sectoriel Tony MWABA, promet d’améliorés des façons progressive les conditions de travails des enseignants congolais notamment l’augmentation de leur salaire.